Portrait #8 : Morgane Bourlier, biographe et photographe-portraitiste

27/08/2025

Avec la série “Fenêtres sur Bergesserin”, nous vous proposons de découvrir celles et ceux qui font déjà vivre la future Maison de la Transmission du Geste.

Aujourd’hui, nous vous présentons Morgane Bourlier, 28 ans, biographe et photographe-portraitiste.

Une vocation façonnée par l’écoute

À seulement 28 ans, Morgane Bourlier a choisi un métier singulier : celui de biographe, dédié à la mise en récit des parcours de vie. Ce choix s’inscrit dans la continuité de plusieurs années passées comme monitrice éducatrice, au cours desquelles elle a accompagné plus d’une centaine de personnes aux histoires uniques et aux trajectoires variées. Ces rencontres ont profondément marqué sa vision et nourri son engagement.

Donner une voix aux récits singuliers

Morgane est animée par une conviction : chacun porte en lui une histoire qui mérite d’être entendue. “À travers l’écriture, j’aspire à révéler et à transmettre ce qu’il y a d’inoubliable et d’unique en chacun.” explique-t-elle. Dans un contexte politique où certaines voix risquent d’être invisibilisées, elle souhaite mettre son travail au service des femmes, afin que leurs récits demeurent inscrits et jamais effacés.

Entre écriture et image

Si l’écriture est son outil premier, Morgane explore aussi la photographie de portrait. Par le texte comme par l’image, elle cherche à capter la singularité de chaque personne, à restituer des fragments de vie qui résonnent au-delà de l’intime. Actuellement en formation à Lyon, elle perfectionne sa pratique et structure son approche, afin de développer une méthode à la fois sensible et professionnelle.

“Dans un contexte politique comme le nôtre, je souhaite mettre mon travail au service des femmes, afin que leurs voix soient entendues, inscrites et jamais effacées.”

Le Sanatorium,

une évidence

Son intégration au collectif du Sanatorium s’est imposée naturellement. “Ce lieu, chargé d’histoire, m’inspire et résonne particulièrement avec ma démarche.” confie-t-elle. Pour Morgane, travailler dans cet espace revient à préserver une mémoire tout en participant à l’écriture de nouvelles pages vivantes, animées par les rencontres, les projets et les évènements culturels portés collectivement.

Une écriture tournée vers l’avenir

Morgane voit son métier comme un outil de lien et de transmission. Biographie et photographie deviennent pour elle des moyens de construire des passerelles entre générations, récits intimes et histoire collective. En rejoignant la Maison de la Transmission du Geste, elle entend conjuguer mémoire du lieu et projets innovants, au service d’un territoire et de celles et ceux qui l’habitent.